La Russie dément tout trafic d’armes « made in Iran » sur son sol. Le journal allemand Welt am Sonntag a récemment accusé la Russie de violer la résolution du Conseil de sécurité interdisant tout échange d’armements avec l’Iran. Le Conseil de la Fédération de Russie a démenti la rumeur du journal, affirmant que Moscou prenait en compte toutes les limites internationales dans ses contrats avec la RII.
Selon Sputnik, Frants Klintsevitch, premier vice-président de la commission de défense et de sécurité du Conseil de la Fédération, vient de réfuter dans un communiqué le récent tapage médiatique du Welt am Sonntag.
« La Russie a livré une grande quantité d’armes à l’Iran qui, à l’évidence, nécessite un entretien et dans le cas échéant des services de réparation. Dans ce cadre, la Russie a procédé à former un cadre spécialiste iranien qui peut fournir de tels services d’entretien et de réparation », a-t-il expliqué.
Le sénateur russe souligne que la formation des spécialistes iraniens était prévue dans le cadre des contrats de livraison d'équipements et a été exécutée en vertu des normes internationales.
Entre autres, Igor Korotchenko, directeur du Center for Analysis of World Arms Trade (TsAMTO), a pour sa part déclaré à Sputnik que les accusations du journal allemand étaient erronées.
« Un tel tapage médiatique ne vise qu'à discréditer les efforts de Moscou pour mener à bien le conflit syrien », a déclaré l'expert.
« Quant aux contacts militaires avec Téhéran, Moscou s'en remet aux résolutions onusiennes et ne les viole pas », a-t-il souligné.
Dimanche 13 août, le Welt am Sonntag, en référence à des sources anonymes liées aux agences de renseignement occidentales, a prétendu que des avions iraniens avaient envoyé clandestinement une cargaison d'équipements militaires lourds à la base aérienne russe de Hmeimim en Syrie d'où les Russes les ont transportés vers la ville russe de Novorossiysk.